Cédric Eisenring

Les quatre pièces ici exposées sont autant de variantes sur le bas-relief. Trois d’entre elles explorent les possibilités de la gravure par le biais de procédés classiques revisités. Les deux grands triptyques sont des gravures à la pointe-sèche sur des plaques industrielles trouvées. Les découpes des matrices laissées blanches au tirage sont intégrées à la composition comme autant de nuages mécaniquement disposés dans le ciel. Ailleurs le gaufrage sur velours laisse surgir des figures empruntées à la Renaissance du Nord. Eisenring abolit les frontières culturelles et fait fusionner les couches de l’Histoire pour laisser place à une narration aussi énigmatique que poétique.